(Le Mans, 1885 - Grasse, 1925)
Maison de Grasse aux deux Cyprès, Grasse, circa 1920
Aquarelle sur traits de mine de plomb sur page d’un carnet à dessin
Etude de tête au lavis au verso
33,9 x 26,2 cm
Provenance :
Collection privée, Paris
Exposition : - Roger de La Fresnaye, Museo d’Arte Mendrisio, Mendrisio, Suisse du 22.10.2023 au 27.02.2024
Bibliographie :
- Roger de La Fresnaye. Une peinture libre comme l’air. Suivi des lettres inédites de La Fresnaye à Cocteau par Michel Charzat, éditions Hazan, Paris, 2017, reproduit en couleur à la p. 147
- Roger de La Fresnaye. Il nobile cubista par Barbara Paltenghi Malacrida et Francesca Bernasconi, catalogue de l’exposition du Museo d’Arte Mendrisio, Mendrisio, 2023, décrit et reproduit en couleur à la p. 145 sous le n° 77
Cette œuvre est à rapprocher du lavis décrit et reproduit dans Roger de la Fresnaye : Catalogue raisonné par Germain Seligman, Neuchâtel, Suisse, Editions Ides et Calendes, collections Catalogues Raisonnés, 2000, à la p. 224 sous le n° 396.
En 1920, Roger de La Fresnaye avec son ami Gampert s’installe à Grasse dans les Alpes-Maritimes. Ils emménagent d’abord dans une petite maison sur les remparts de la cité, puis villa Félicie sur les hauteurs de la ville. La villa Félicie est entourée de terrasses dominées par des rochers abrupts comme on peut le voir sur cette aquarelle, Maison de grasse aux deux cyprés, qui la représente. « Plus spacieuse que la précédente, la maison comporte une chambre d’ami que Courmes sera le premier à occuper. (…) La Fresnaye (…) peint le plus souvent dans le jardin où une bâche le protège des ardeurs du soleil de la Méditerranée. L’artiste fait la connaissance de voisins avec lesquels il sympathise : Victor Sandeman, un colonel britannique, Germaine de Joncquières, la fille d’un amiral, Lebel, un architecte.
Dans les premiers jours du mois de janvier 1921, Jean et Valentine Hugo s’installe villa Félicie (…)
Poulenc séjourne alors sur la Côte d’Azur. Les Hugo présentent le jeune musicien à leur hôte. Après leur départ de Grasse, Poulenc passe la journée du 1er février à la villa Félicie où La Fresnaye exécute plusieurs portraits de lui. » (Cf. Roger de La Fresnaye. Une peinture libre comme l’air. Suivi des lettres inédites de La Fresnaye à Cocteau par Michel Charzat, op. cit., 2017, p. 146, p. 149 et p. 150)
Au verso de l’aquarelle figure une étude au lavis dont voici la photo.
